La langue qui nous habite...

La langue qui nous habite...
La langue qui nous habite...calligraphie encres de chine et gouache de Odile Pierron

lundi 24 septembre 2012

L'expression de la semaine : "A brûle-pourpoint"

Cette expression a une origine militaire. Lorsqu'on tirait un coup de feu sur quelqu'un de très près, à bout portant, on lui brûlait le pourpoint (vêtement masculin qui couvrait le torse, utilisé entre le XIIIe et le XVIIe siècle).

Cette métaphore utilise d'abord l'idée d'efficacité (pour tuer quelqu'un , plus on est près, plus on a de chances de réussir) puis de soudaineté, de surprise (pour pouvoir tirer à brûle-pourpoint sur quelqu'un, il faut le surprendre).

mardi 18 septembre 2012

L'expression de la semaine : "Avoir le béguin pour quelqu'un."

Originaire de Belgique, plus précisément de Liège, le mot « béguin » vient du premier couvent de béguines, au XIIe siècle, où les religieuses portaient cette coiffure faite d’une toile fine. Ainsi, croisée avec l’expression « être coiffé de quelqu’un », qui signifie « être aveuglé par quelqu’un », «avoir le béguin » est rapidement devenue une formule courante pour affirmer l’amour ressenti par une personne.

mardi 11 septembre 2012

L'expression de la semaine : "Donner sa langue au chat"

Autrefois, on disait "jeter sa langue au chien". Cette expression avait un sens dévalorisant car à l'époque, on ne "jetait" aux chiens que les restes de nourriture. "Jeter sa langue aux chiens" signifiait alors ne plus avoir envie de chercher la réponse à une question. Petit à petit, l'expression s'est transformée pour devenir "donner sa langue au chat" au XIXe siècle. En effet, à cette époque, le chat était considéré comme un gardien de secrets. Sa parole serait donc de valeur considérable, et il pourrait s'agir en "donnant sa langue au chat", de lui prêter la parole pour qu'il nous donne la réponse à une devinette.

Définition extraite de l'internaute.com.