La langue qui nous habite...

La langue qui nous habite...
La langue qui nous habite...calligraphie encres de chine et gouache de Odile Pierron

dimanche 16 juin 2013

Atelier d'écriture du 10 juin 2013



La compréhension :
Ce qu’il faut comprendre et c’est fondamental, c’est que les gens doivent comprendre qu’il leur faut apprendre à comprendre. Les gens doivent apprendre la compréhension, je vais vous donner des cours pour que vous compreniez mieux :
Dans la phrase moi, je suis au-dessus de moi, il faut comprendre que la personne se trouve au-delà d’elle-même au point même qu’elle ne se comprend pas, ce qui est très grave. Si la main est profondément blessée comme vous le dit le médecin il s’agit de comprendre les conséquences et non pas les causes ou alors seulement pour agir en conséquence. Vous comprenez ? Et si quelqu’un s’exclame : Quel beau tableau !
Il n’y a rien d’autre à comprendre que le tableau lui plait sauf s’il n’a pas compris qu’il s’agit d’une fenêtre. Et si la fontaine se trouve deux rues plus loin alors vous avez compris où vous étiez. La compréhension c’est comme le sens de l’orientation, plus vous vous orientez et plus vous pouvez vous efforcez de ne pas trop faire d’efforts.
Angela



Qui a tué la vieille dame ?
 La vieille dame était très coquette mais où sont passé ses lunettes ? Les voilà, elles sont à coté en mille morceaux, avec des mouchoirs pour les essuyer. Le miroir est cassé comme les lunettes il n’y a que son chéquier qui n’est pas en miettes. La vieille dame a voulu se regarder elle a vu que ses lunettes étaient mouillées on lui a tendu des mouchoirs pour les essuyer mais c’était une ruse pour mieux l’étouffer. Le chéquier est tombé le voleur a voulu le saisir il est évident que c’est son plaisir. Un pique pocket peut être, non mais oui, son banquier !
Angela

vendredi 7 juin 2013

Atelier d'écriture du 31 mai 2013

Le miroir brisé
O ! le miroir a dégringolé ! Finalement c'est pas plus mal : ça m'évitera
dorénavant de perdre cinq minutes supplémentaires chaque matin à
rectifier le maquillage.... à me dire que j'aurais dû me laver les
cheveux... ça ne me rappellera plus que je n'ai que 100 kilos à perdre
pour demain.
Mais j'en reposerai un quand même : il est pile dans l'angle qui me
donne la vue sur le voisin d'en face qui fait son repassage en tenue
d'Adam. Autant ne pas se priver, non ? Allez, ma petite pelle et la
balayette, et hop, je file chez Monsieur Brico !
Claire

Le miroir brisé
Le bruit réveilla le grand frère de Jules. Furieux, il ouvrit grand la porte et hurla :"Qui ose interrompre ma sieste, hein, qui ?"
Lorsqu'il vit les éclats de verre du miroir qui étaient par terre et non
pas sur le mur, il devint très pâle.
Prêt pour sept ans de malheur ?
Il alla prévenir son frère, qui le répéta à son cousin, qui le transmit
à sa mère, qui le murmura à sa soeur.
Jusque là tout allait bien.... quand le fils de l'oncle dit en pleurs :
"c'est de ma faute, j'ai la poisse, mon lacet s'est cassé ce matin".
Alexis 

Le miroir brisé
Tiens, qu'est-ce qui lui prend à celui-là ? Rho, bien ça alors ! Ni le piton ni le crochet du cadre ne sont cassés... C'est à croire qu'il y a eu une inversion temporaire de la gravitation... Je ne connais que quatre forces en physique, la gravitation, l'électromagnétisme, l'interaction nucléaire forte et l'interaction nucléaire faible. Y en aurait-il une cinquième ? Que de la laquelle les physiciens seraient passés à côté depuis 2 siècles ? La science ne s'intéresse qu'aux phénomènes reproductibles mais comment reproduire un événement aussi aléatoire ? 

mercredi 5 juin 2013

Atelier d'écriture du 3 juin 2013



A l’heure de la prose café entre deux dossiers à terminer je bois un café et j’écris quelques lignes pour mon plaisir ; cette prose café me vide la tête me détends et me permet de continuer avec plus d’entrain mon travail de la journée. Je bois mon café et j’écris quelques proses cette poésie m’empêche d’être morose et le café me rend ma vitalité. La prose café c’est un moyen d’être productif, autant dans la prose que dans l’exécutif. Je travaille au ministère et la prose café c’est mon mystère. Comment se fait-il que je sois si performant c’est la prose café qui me rends toutes mes dents. Se pourrait-il que le café rajeunit ou c’est la prose qui me rend la vie ?
Et puis ma prose c’est de la pure beauté bientôt mon travail je vais le quitter. Je serais poète plus besoin de café juste de la prose il n’y a que ça de vrai.
Angelina

Atelier d'écriture du 31 mai 2013

J'aime la figure du rond parce qu'il n'a ni début, ni fin, gage d'éternité ;

J'aime la figure du rond parce qu'il n'a pas d'angle, gage de douceur ;

J'aime la figure du rond parce qu'il est plein, gage de satiété ;

J'aime la figure du rond parce qu' il peut rouler, gage de liberté ;

J'aime la figure du rond parce qu'il étreint, gage d'amour ;

J'aime la figure du rond parce qu'il ressemble à la Terre, gage d'humanité ;

J'aime la figure du rond parce qu'il ressemble à la lune, gage de veilleuse ;

J'aime la figure du rond parce qu'il ressemble au visage de celui que j'Aime.
Isabelle



Le "a" rencontre le "z".

z: - Eh ! Toi ! Le premier de la classe !
a: - Quoi ! Que me veux-tu, le cancre, le zouave !
z: - Moque-toi Monsieur "ze sais tout"
a: - On pourrait presque se passer de toi. Il faut reconnaître que tu ne commences que quelques mots, d'ailleurs assez bizarres ...
z: - C'est vrai que les mots que je commence sont rares, mais c'est moi qui finit les verbes avec politesse. Toi par contre, je te signale que tu commences le mot "âne".
 Juan-Carlos