La langue qui nous habite...

La langue qui nous habite...
La langue qui nous habite...calligraphie encres de chine et gouache de Odile Pierron

mercredi 25 septembre 2013

Atelier d'écriture du 23 septembre 2013

J'ai été une plume qui sous l'appel du vent est passée d'étang en étang et s'en est allée loin devant, bon vent !
J'ai été un oiseau qui dès le matin sifflant un chant mélodieux enchantait le soir tout l'auditoire, bonsoir !
J'ai été une fleur qui embaumait si fort que le soir venant tout le monde se pâmait à son encens, bon sens !
Puis j'ai été moi et là...tout est encore à faire, quelle galère !
Dominique

mercredi 18 septembre 2013

Atelier d'écriture du 16 septembre 2013

Je ne vais pas revenir
tu m'as déçue
Ecoute encore
tu ne me feras plus souffrir
je l'ai voulu
Ecoute encore
je veux te punir
c'est tout vu
Ecoute encore
il veut nous unir
c'est foutu
Ecoute encore
ma complainte désolée
Ecoute encore
mon cri affolé
Ecoute encore
Ecoute encore
Ecoute encore
ça suffit je t'adore
Cecile


Ecoute encore
l'eau qui ruisselle
Ecoute encore
le vent t'interpelle
Ecoute encore
ce cri d'enfant
Ecoute encore
quand je te dis je t'attends
Ecoute encore
plus de bruit
Ecoute encore
je suis partie
Dominique


la clé tourne dans l'épais cadenas, et moi, je suis encore là ! Blotti, tapi derrière une pile de vieux livres. Ce lieu, que je dis-je !, ce sanctuaire est mien pour cette nuit, autant dire que j'ai du pain sur la planche... Je veux parler bien entendu de la plus grande bibliothèque à ma connaissance dans laquelle j'ai réussi à me dissimuler. J'entends déjà le murmure de ces auteurs figés à l'encre sur le papier qui m'appellent de leurs voix lointaines à les rejoindre dans ce monde merveilleux.
Tant de lyrisme qui s'offre à moi, je n'en reviens toujours pas Cette nuit ne me suffira pas à apprécier ce que vous avez à m'offrir mais j'en bien peur, l'éternité serait dans le même cas.
Ces pensées envoûtantes m'ont enivré la cervelle qui déjà a commencé à voguer et à vagabonder à travers les âges et les cultures. Me sentant comme un Christophe Colomb découvrant l'Amérique ou bien, Einstein, l'atome, je sens ma passion grandir à mesure que le temps passe.
Corto

dimanche 15 septembre 2013

Atelier d'écriture du 13 septembre 2013

Pourquoi la nuit tombe-t-elle ? parce que j'aime les mots.
Première chose...

Pourquoi joue-t-on ? parce que l'huile diminue les frottements ! ...Donc voici nos productions, une rentrée dynamique, de l'huile dans les rouages !


Quelle a été la rencontre capitale de votre vie ?
Je dirais plutôt une de mes rencontres les plus capitales de ma Vie !
Elle est d'ailleurs significative du passage à l'âge adulte de tout
citoyen de ce pays. Elle s'est produite lorsque j'ai eu 18 ans. Oh,
certains d'entre vous vont d'emblée s'imaginer qu'il était beau, qu'il
avait 20 ans, et d'autres mièvreries du  genre "il sentait bon le sable
chaud"...
Erreur grave.
En fait ma rencontre capitale d' l'époque s'est faite avec la Sécu...une
institution des années 80 qu'on pratique peu à cet âge là. On ignore
tout de son immensité , de son inertie, de son absurdité, de l'ineptie
de ses formulaires, des heures à attendre dans la mauvaise file, du
numéro à 50 chiffres jamais retenu... J'ai découvert l'hygiaphone, cette
espèce d'ouverture du guichet en forme de meurtrière horizontale, situé
au bas d'une immense fenêtre vitrée , une sorte d'aquarium dans lequel
les employés s'entassaient...
Rencontre capitale ? Pas vraiment. Depuis, j'ai divorcé d'avec la Sécu.
Et je n'ai jamais regretté d'être à l'origine de la rupture.
Claire


Dans la catégorie "liste", listez tous les mercis qui vous viennent à l'esprit :
Merci à tous ceux qui m'ont aidé, qui m'ont soigné, qui m'ont
encouragé. Sans eux que serai-je devenu au milieu de la tristesse et du
désespoir ?
Merci à ma famille et à tous ceux que je n'ai pas cités
Joachim


Merci aux journaux pleins de mauvaises nouvelles,
merci aux télés et radios débiles,
merci aux discours politiques manichéens,
ils m'ont fait comprendre que cela n'empêche pas le bonheur !
Maurice


Une odeur de menthe très puissante viendrait assaillir mes narines.
Un bruissement de feuilles, constant, assourdirait mes oreilles.
Autour de moi, je ne verrais que racines, branches, lianes à l'assaut des constructions humaines.
Et en levant les yeux, je m'apercevrais que même la lune serait devenue verte.
Juan-Carlos

lundi 2 septembre 2013

Atelier d'écriture du 1er septembre 2013, une pré-rentrée très réussie ! Bravo à tous les contributeurs

Pourquoi vivons-nous ? parce que la mer brille ; et pourquoi le chat passe-t-il sa patte derrière l'oreille ? parce que le vent souffle...
Mais comment vole un avion ? En riant une fois au moins par jour ; oui, mais comment réaliser son rêve ? En le mettant au four thermostat 7 pendant 20 minutes ... Et alors comment se libérer du regard de l'autre ? En débranchant la prise électrique pardi !