Il a été dit, autrefois, que le corps d'un saint émettait après sa mort une odeur particulière, suave qui permettait de le distinguer aisément des autres personnes décédées.
C'est de là qu'au XVIIe siècle est apparue notre expression avec son
premier sens indiqué, pour désigner une personne ayant eu de son vivant
un comportement si admirable que sa canonisation était envisageable.
Mais avant cela, au XVIe siècle, il existait déjà "être en bonne /
mauvaise odeur" pour désigner quelqu'un qui faisait bonne ou mauvaise
impression, tant il vrai que les odeurs qui émanent d'une personne qu'on
rencontre peuvent parfois inciter à la cataloguer très rapidement.
Furetière indique d'ailleurs "odeur se
dit figurément aux choses morales et signifie bonne ou mauvaise
réputation". Ce sens n'a pas disparu et il est resté aujourd'hui dans
notre expression, la bonne odeur devenant l'odeur de sainteté et
désignant, parce qu'il a fait bonne impression, quelqu'un qui est
apprécié, bien vu.
Dans ce second sens, le moderne, la locution s'emploie plutôt à la
forme négative "ne pas être en odeur de sainteté" pour désigner une
personne mal vue par une autre.
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