La langue qui nous habite...

La langue qui nous habite...
La langue qui nous habite...calligraphie encres de chine et gouache de Odile Pierron

jeudi 7 mars 2013

Atelier d'écriture du 4 mars 2013

Le printemps s'annonce par un éclat de joie en criant : "Me voilà!". Tiens donc, qui dit : "Me voilà ?" Ce n'est pas moi ! Alors le printemps n'insiste pas et il s'en va.
Plus loin, sur la colline, les coquelicots, les marguerites, les vinaigrettes secouent leurs clochettes et la Fée Clochette qui passe par là, comme elle passe partout ailleurs d'un air moqueur mais pas railleur, interpelle tous les champs environnants dans un gazouillis ardent.
M.J


Printemps de ma vie
Dur, dur, ma jeunesse,
tourmentes pêcheresses
orages percés ça et là d'éclats de soleil
rires, chants et jeux, j'ai osé
printemps de ma vie, je vous hais
dur, dur, ma jeunesse.
J


La profondeur de cette colère était sans fond.
La longueur de cette colère était sans fin.
L'immensité de cette colère montait au ciel.
L'énormité de cette colère provoquait des gestes inefficaces.
Cette colère engendrait la peur, la rage, le sentiment d'inutilité.
Le monde était à l'envers
Leona


Une colère
Dans une explosion de confettis le clown devint vert.
Vert de colère,là sous le chapiteau rempli de spectateurs.
Il ne cessait de se secouer,de s'agiter en clamant des mots pointus,
des mots aigus qui fusaient aux quatre coins du chapiteau,
en tous sens !!!
Soudain il y eut des applaudissements,
sa colère tomba et son numéro s'arrêta.
Il en resta pantois ...
M.J

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