La langue qui nous habite...

La langue qui nous habite...
La langue qui nous habite...calligraphie encres de chine et gouache de Odile Pierron

vendredi 8 novembre 2013

Atelier d'écriture du 4 novembre 2013

Silence
Le silence et l'hiver, le silence de l'hiver, la neige ici a tout fait taire, la terre ensevelie n'a plus son mot à dire.
Point de chants, ni d'oiseaux ni d'enfants, sûrement autour du poêle, loi, dans l'école là-bas ;
point de sifflets, ni du pinson ni même du journalier, l'hiver il est dedans et travaille doucement ;
ma fenêtre est ouverte, s'en s’échappent les bruits du dedans, le feu crépite, le chat ronronne, dort-il ou bien feint-il ? En tout cas il ronronne, Adèle dépoussière le piano, depuis quand ne joue-t-elle plus ?
Finalement, persiste le silence qu'aucun bruit ne fait taire et demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai, vois-tu ?
Laurent




J'ondule de la tôle
« Pourquoi moi ? » me demandes-tu ! Eh bien pourquoi pas ?!
Mais pourquoi toi ? Parce qu'un toit c'est très utile et singulier, parce qu'il protège les jours de pluie.
C'est d’ailleurs pour cela qu'il pleut : pour donner tout son sens à ce toit ! Vois comme sont superposées les tuiles ! C'est ingénieux …. Le poisson et ses écailles n'ont pas fait mieux. Commence ton toit par le haut et tu verras, oui, tu verras ton moi en sera tout inondé !
Bien sûr tu me demanderas « hêtre ou pas hêtre ? » qu'importe ! La charpente doit être solide ! Et puis, un toi vaut mieux que deux moi. On n'est plus seul. Alors un toit, sa perfection valent mieux qu'un mois sans pluie ni parapluie... Tiens !? Ne dirait-on pas que la pluie remonte jusqu'au ciel ? Ou bien est-ce moi qui fuis de la cafetière ? Qu'importe !!! La plus sage des réponses, et je pèse mes mots, est « toi parce que moi » !
Laurent

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