La langue qui nous habite...

La langue qui nous habite...
La langue qui nous habite...calligraphie encres de chine et gouache de Odile Pierron

lundi 31 mars 2014

Atelier d'écriture du 14 mars 2014

Une femme en fuite, en Inde....



Elle s'avançait pieds nus sur le bitume brûlant.

J'ai rencontré Arundathi pour la première fois en 2002.

Une brise marine a soulevé les palmes à ce moment là.

"Tu es un ange" furent ses premiers mots.

Un taxi s'est arrêté sur Marine drive pour la prendre.

Combien de fois paye-t-on pour une seule erreur ?

Sans se retourner, elle se mit à courir jusqu'à la gare de Santa Cruz.

Chacun vit dans son propre rêve, dans sa propre tête.

Elle baissa le pan de son sari sur son visage, car elle était en fuite.

Toute la tristesse et les drames auxquels vous avez été confrontés dans
votre vie proviennent de cette habitude de faire des suppositions, de
prêter des intentions à autrui et de prendre les choses personnellement.
Claire

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