La langue qui nous habite...

La langue qui nous habite...
La langue qui nous habite...calligraphie encres de chine et gouache de Odile Pierron

jeudi 18 avril 2013

Atelier d'écriture du 17 avril 2013

Il y a un signe de ponctuation qui représente pour moi la schizophrénie. Il a deux caractères, tout à fait opposés : gentil et méchant, il avance et il recule, il continue et s'arrête. Ce signe ne sait pas ce qu'il veut. Et moi non plus. Dès que je le vois, je suis confuse. Que dois-je faire ? Attendre ou poursuivre ?? Qui des deux dirige ? Qui décide ? Le point ou la virgule ???
Léona



S'il y a un signe de ponctuation que je déteste, c'est bien les points de suspension... L'impression
laissée par les points de suspension est souvent fort désagréable... Tout paraît en suspend. Suspendu à
on ne sait trop quoi. Et la plupart du temps, ce "suspens" n'est même pas un suspense. O style, ne te suspends pas à des points de suspension. Goût d'inachevé, vague à l'âme, phrases en jachère, fâcheuse impression d'inaccompli, voila ce qu'impriment aux textes les points de suspension. Trois points et puis quoi?
Et d'abord, pourquoi trois points et pas deux ou quatre... Bon, parfois, ça peut créer un effet, une variation bienvenue. Encore faut-il ne pas en abuser. Point trop n'en faut...
Louis

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